
LA FEMME INCARNE LES SECRETS DE LA TERRE MERE
« Tout ce que l’on fait à la Nature, on le fait aux femmes,
et tout ce que l’on fait aux femmes, on le fait à la Nature.
La femme et la Nature sont une. »
"Se donner naissance à soi-même, c’est un peu comme donner naissance à un enfant. Cela en vaut la peine." – Marianne Williamson, La valeur d’une femme
Bénissez les autres femmes. Ne soyez pas mauvaises avec les autres femmes. N’oubliez pas qu’elles sont vos soeurs, vos enseignantes, vos mères, vos filles.
« La Déesse Mère est toujours vivante en chaque femme même si elle est engloutie, reléguée dans l’ombre. Par elle, toutes les femmes ont des possibilités de prophétesse, des dons de clairvoyance laissés en friche. Reliées à l’arbre, elles se ressourcent dans et par la nature avec laquelle elles entretiennent une complicité fusionnelle. Elles sont des créatrices nées, des êtres indépendants, disposant librement de leur sexualité. Cette sexualité est reliée à une dimension sacrée et elle s’exerce dans la magie de l’instant et de la rencontre. » – Paule Salomon, la femme solaire
Quand la femme met une fleur dans ses cheveux, porte une couronne de fleurs ou des vêtements de couleur, il y a une harmonie parfaite qui vient de la nature même de la femme, et qui exprime son lien avec la Nature et son ambiance magique. Cette féérie, toutes les femmes la portent et profondément en veulent vivre l’essence, car elle est l’identité même de la femme, qui aujourd’hui se cherche dans un monde où il lui est difficile de vivre son vrai mystère.
Par son corps et sa présence, la femme incarne les secrets de la terre, la Terre-Mère, mais bien souvent elle en est inconsciente et laisse un monde s’emparer de son pouvoir vivant, qui, loin de l’honorer, asservit la femme et l’utilise pour créer tout un système qui tue la vie, grâce entre autre à la puissance de la femme. La capacité de la femme à ouvrir un avenir est lié à la maternité. Prendre soin de la vie en alliance avec elle est l’essence de la femme qui, en harmonie avec l’intelligence de la Nature, peut donner stabilité, force et vitalité à un homme, un enfant, un projet, une nation et même à une civilisation, de la même façon que les racines puissantes et profondes d’un arbre.
Tout vient des racines, tout se commence dans l’obscurité, dans le secret de la terre, pour un jour germer et croître, naître et grandir.
Le monde actuel propose aux femmes tout un artifice de beauté et oriente les forces des femmes dans une recherche extérieure faite d’apparence et de mode, afin de s’approprier la conscience féminine sacrée – qui est le trésor des trésors – et les empêche de se concentrer sur leur lien avec la Nature, grâce auquel elles peuvent retrouver une indépendance effective, au service de la vie et de son développement sage et harmonieux dans la société tout entière. Le monde actuel propose également des modèles de la femme qui vont à l’encontre de sa dignité, faisant d’elle une poupée et une marionnette aux mains de cette intelligence qui a peur de l’éveil de la femme. Elle parvient assez bien à détourner la force du féminisme vers un machisme féminin qui détruit l’essence de la femme. Les hommes également sont asservis par cette intelligence artificielle, perdant leur repère énergétique et leur force, tendant à se féminiser.
La femme est la reine de la Nature et une fée pour tous les enfants. La conscience féminine sacrée ne connaît pas de frontière, de barrière, ni de limite.
Elle va de la Terre aux étoiles, prend soin des tous les êtres vivants et de l’équilibre de la planète. Dans sa conscience, la femme peut embrasser la vie entière dans sa globalité, car elle est mère. Les animaux sont entre autre son équilibre, car ils sont liés à la sphère du coeur et des sentiments. Ainsi, la cause animale est d’une importance capitale pour elles et pour la société.
Par ailleurs, trois symboles antiques peuvent être de nouveau éveillés dans la conscience des femmes, celui de la lionne, du chat et de la vache. Ils expriment une Intelligence supérieure de la féminité, comme un chemin vers Dieu la Mère :
Ô femme, entre dans le mystère de la Lionne et défend la vie avec agilité, intelligence et détermination. Entre dans le mystère du Chat et développe de nouveau la vision nocturne afin de voir le caché derrière les apparences, et reprend possession de ton intériorité, de ton intimité. Entre dans le mystère de la Vache et laisse la terre te reconstruire et te donner la force de porter la sagesse féminine dans l’équilibre, la maîtrise et la sérénité. La vache est le symbole de l’abondance, de la maternité et de la sagesse féminine : mais il est aujourd’hui plus que jamais bafoué dans l’horreur des abattoirs, afin que ce symbole perde sa puissance en toi.
Ô femme, ne te laisse pas prendre au piège, ne laisse pas un monde te dicter la marche à suivre et s’emparer de toi à travers ton instinct naturel de beauté, de féérie et d’idéalisme. Cultive cela dans la maîtrise de ta destinée et de ton propre mystère d’être. Sens-toi une avec la Nature, laisse le vent, le soleil te parler, la terre te conduire et te fortifier à chaque pas. Laisse la force des arbres entrer en toi et la magie des fleurs te rappeler ton essence sacrée et pure. Reste vraie afin d’être forte, que ta sexualité soit la tienne et non pas celle d’un faux modèle, car alors tu prends le risque de ne plus t’appartenir. Qu’elle soit un élan authentique vers ta créativité.
Ô femme, n’accepte pas que le corps de la femme soit utilisé en publicité pour faire vendre, car cela signifie que la femme n’est qu’un appât et ne saurait prétendre à une valorisation de la femme. Si en politique la femme peut vraiment être femme, alors c’est encourageant pour l’avenir, mais si elle n’a la chance d’y entrer uniquement en se travestissant avec le discours d’un masculin malade, alors cela signifie que tu n’es qu’un corps, que seule ta présence physique est prise en compte selon la loi des apparences, mais pas l’essence de la femme que tu es et qui a le discours de la vie et non celui de la mort.
Si ce monde t’élit Miss Monde au même titre que la meilleure voiture de l’année, c’est que tu n’es qu’une esclave et que la fraîcheur et la jeunesse des filles ne servent qu’à renouveler la vie de ce monde mort, tel un carburant. Il sait utiliser ton pouvoir séducteur afin d’attraper les jeunes et les adultes et les enfermer dans ce qui, demain, pourrait être une société uniquement technologique, sans amour et sans vérité d’être.
Ô femme, tu es l’initiatrice : fais en sorte que tous les jours soit une journée de la femme en te levant, digne, vraie, forte, la terre vivante sous tes pieds et les étoiles vibrantes au-dessus de toi. Laisse le printemps faire sa demeure en toi et approche-toi de nouveau des secrets de la Nature, de ta Nature. Cette intelligence artificielle prétend que l’on peut se couper de la Mère-Terre, de la Nature, que la planète est un ‘bien meuble’, alors que comme elle tu portes toutes les semences de vie.
Alors, sens-toi déesse et que, grâce à toi, les hommes de nouveau prennent le chemin de leur royauté, tournée vers l’intelligence du soleil que tu souhaites voir de nouveau briller dans leurs yeux. Ils sont des chevaliers dans l’âme : alors fais naître en eux les idéaux les plus nobles et qu’ils y demeurent fidèles par la puissance des vertus que tu possèdes, en marchant vers leur propre mystère, sur le chemin supérieur du masculin sacré, pour faire vivre sur la Terre l’intelligence des plus hautes valeurs, avec toi, pour le bien de tous les êtres.
Tu es la plante médicinale aux essences pures, à laquelle aucune mode maladive ou idée pernicieuse ne peut résister…si tu le veux. » – Alain Contaret

